Deux nuits bruxelloises
Toujours en voiture, on file dans les rues, je ne sais plus où je suis, parfois je reconnais un bâtiment.
Nous étions venu voir des amis et puis, peut-être aussi tenter un nouveau départ dont je savais qu’il ne fonctionnerait pas même si j’avais bien voulu jouer le jeu.
Sophie nous guidait d’un bar à musique à un autre lieux.
Nous nous chargions doucement d’alcool et ne voulions plus voir la réalité, juste l’instant et les sens qui s’éveillent.
Le lendemain nous étions dans une galerie où un duo de vieux dessinateurs d’œuvres érotiques assuraient le service avant/après vente de leurs fantasmes usés.
Ici ou ailleurs, nous n’avions pas trouvé la reconnaissance de notre orgueilleuse quête d’absolu.