Jazz à la maison
Cela fait quelques années que je ne peux plus vivre sans musique live. J’ai commencé par me rendre chez des amis qui organisaient des concerts chez eux et j’ai fini par faire venir les musiciens chez moi.
Désormais c’est une pratique thérapeutique aussi importante que de faire du sport, de lire un livre, de boire une bonne bouteille.
Que ce soit pour écouter ou pour danser, ces moments d’intensités me manquent rapidement quand ils s’espacent trop.
Je ne pourrai sans doute pas réorganiser toute ma vie autour de la musique, mais je prépare la prochaine pour cela.
Je ne pense pas qu’il y ait une activité pouvant mêler autant de dimensions. Que ce soit le temps passé et présent, l’espace contracté et déployé, les émotions et la réflexion, la saturation et l’absence, l’instant et l’éternité, la solitude et la foule…
La musique comme l’image vous entrent directement au plus profond du cerveau et du corps. Elles vous choquent, vous transforment, vous détruisent ou vous reconstruisent, vous éloignent ou vous rapprochent…
Toutes les pistes, les chemins, les ouvertures, les fuites, les ouvertures sont en elles…