Hong Kong #3
Ici, tout est commerce. C’est même une religion.
Mais si on veut manger, dormir, garder les enfants… on le fait dans la boutique, le stand, l’échoppe…
Dedans, dehors, les boutiques sont ouvertes sur la rue. Les cuisines sont à la place des vitrines et l’on reste sur le trottoir pour commander ou déguster.
C’est un autre paradoxe pour un occidental : vie publique et vie privée, commerces et habitations, solitude et foule… tout cela semble mêlé…
Le sentiment de masse compact par la hauteur des immeubles, la foule permanente, la multiplicité des écritures publicitaires, l’accès difficile au sens des idéogrammes… tout cela créer une confusion dans laquelle il faut se laisser porter les sens en éveils.
Et finalement, c’est dans une forme de laissé allé que l’on retrouve l’humain.
Le bordel, l’aléatoire, l’inachevé… redonnent toute sa grandeur à l’être humain.