Routes du Morvan
Lorsque j’ai habité pendant près de 6 mois dans le Morvan, j’avais 20 minutes de trajet aller-retour en voiture pour aller travailler. Jamais je n’ai eu la sensation de refaire la même route.
Quelque soit la saison, chaque jour la nature change et se transforme.
Il faudrait pouvoir s’arrêter à tous les virages pour s’imprégner du paysage, en ressentir la profondeur.
Lorsqu’il pleut cette sensation d’intensité du temps est sans doute plus forte.
Cela redonne le sentiment de maîtriser sa vie, d’en comprendre le sens, de décider de sa direction même si, bien entendu, on ne fait que suivre la route.
Impression d’éternité dans la brièveté de l’existence, de continuité avec l’environnement et de permanence de l’esprit.