Cartes sentimentales #2
Carte parisienne des lieux où j’ai passé mes nuits dans la Capitale.
33 adresses différentes, ce qui n’est pas énorme pour une quinzaine d’années cumulées passées dans la ville. J’ai malgré tout dû oublier quelques lieux (chez les copains de primaires). Parfois ce ne fut que pour une nuit, d’autres fois pour des durées allant de 1 à 7 ans, chez moi ou chez des amis, par terre ou dans un lit, de manière préméditée ou par accident, seul ou dans des chambres à plusieurs.
Si l’on fait la liste des rues par ordre alphabétique, on obtient : avenue de Choisy, avenue Denfert Rochereau, avenue du Général Leclerc, 2 endroits différents dans l’avenue Gambetta, avenue Victor Hugo, boulevard Auguste Blanqui, boulevard de la Chapelle, 3 endroits différents dans le boulevard Vincent Auriol, 2 endroits différents dans la Cité Universitaire, le Couvent des Récollets, passage Thiéré, rue Alfonse Karr, rue Beaurepaire, rue Broussais, rue de Babylone, rue de Charenton, rue de Courcelles, rue de l’Alboni, rue de la Folie Régnault, rue de la Réunion, rue de la Solidarité, rue du Rhin, rue Friant, rue Rémy de Gourmont, rue Saint Fargeau, rue Saint-Gilles, rue Sedillot, rue Vitruve, l’Université de la Sorbonne.
On constate alors que je n’ai jamais dormi dans les 1er, 2ème, 4ème, 6ème, 8ème, 9ème, 12ème et 15ème arrondissements et que ce fut plutôt dans l’Est (11ème, 19ème et 20ème) et le Sud parisien (13ème et 14ème).
Les nuits uniques furent celles de l’Université de la Sorbonne, du Couvent des Récollets, 2 endroits (sur 3) du boulevard Vincent Auriol, rue de l’Alboni, rue Broussais et dans chacun des 2 endroits différents de la Cité Universitaire.
À Paris, je n’ai jamais dormi dans la rue, dans un parc ou une cage d’escalier contrairement à d’autres villes.